Côte Nord
Salut les amis, comme prévu des nouvelles, et des bonnes ! Il s’en est passé des choses en une semaine.
Tout d’abord, nous avons commencé notre ascension sur la côte Nord, par Tadoussac. Installée à l’embouchure du fjord du Saguenay, sa baie fait partie des plus belles du monde et le secteur est renommé internationalement pour les baleines. En effet le parc marin du Saguenay-Saint Laurent, de 1245 km2, en compte environ 13 espèces, le touriste accro au fastfood n’ayant pas été répertorié, le chiffre n’a donc pas évolué ! Dommage. 😉
C’est donc en traversier depuis Baie Sainte Catherine, dans un brouillard à stopper un poney à plein galop, que nous sommes arrivés dans cette charmante ville et avons rejoint les dunes de sable pour y passer la nuit. Petit dèj’ avec vue panoramique sur le fleuve accompagné de ses joyeux fanfarons parapentistes, virevoltant entre les premiers rayons du soleil. S’il vous plait ! On est bien, on se laisse bercer par la houle matinale qui nous réveille doucement, quand soudain !! TIN TIN TIN !!! Qu’entends-t-on-je ? Qu’ouï-t-on-je ???? Le souffle d’une baleine ?? Le cri d’un caribou ?? Nan Nan Nan, quenénie ! C’est notre ami parapentiste décrit plus tôt qui s’exclame soudain : « Eh ! J’ai une voile tandem, ça intéresse quelqu‘un ?? C’est donc Alain, qui nous offrira chacun notre tour, un vol en parapente. Au chiote le p’tit dèj’ et les cafés. Ni une ni deux, nous voici harnachés à notre nouvel ami tels des poneys fougueux, parés au décollage. Une légère coursinette, la voile se gonfle et nous nous envolons dans les airs au milieu des goélands.
Petite note spéciale à se petit bijou de technologie qu’est : l’oiseau. Deux ailes l’animal, pour deux fois plus de puissance. On en est loin encore avec notre voile tandem !
Après un vol d’une dizaine de minutes au dessus du fleuve au milieu des Schumacher du ciel, il est temps de reposer les pieds sur terre, peut être un peu moins classe que Marie Poppins ou encore Neil Armstrong, mais réception en douceur tout de même. Notre café est maintenant froid, mais notre cœur est chaud, merci Alain pour ce beau cadeau et pour ta bonne humeur. Merci aussi de nous avoir offert notre première expérience, pour chacun, de s’envoyer en l’air avec un inconnu, pendant que l’autre regarde…
C’est donc par une belle balade sur les rives du Fjord, à regarder les bélugas (mélange entre dauphin et baleine) que notre journée s’achève.
Une de terminée, une nouvelle qui commence, et la barre est haute. Prochain stop quelques kilomètres plus au nord, à Grandes Bergeronnes, dans un camping qui annonce le décor, « Paradis Marin ». Nous y passerons la nuit, il paraît que c’est l’endroit idéal pour apercevoir des baleines au large. Les vacances sont terminées, nous avons donc l’embarras du choix pour l’emplacement, nous prenons celui tout au fond, en arrière, près de la route et des toilettes. Naaaannnnnn bien sure qu’on s’est mis bien devant, au bord de l’eau en haut des rochers, et que nos voisins le seul point de vue qu’ils aient, c’est le Poney Char!
A peine installés, le balai commence, les baleines arrivent chacune leur tour pour faire le show. On a même les commentaires en directs de nos chères voisines Mme X. et Mme Y. On en prend plein la vue, et les oreilles aussi d’ailleurs. Il faut être attentif à l’horizon. Un souffle, un jaser, un aileron, et, le bouquet final, une belle queue ! Ce n’est pas une blague, pour vrai, c’est le moment que tout le monde attend ! Et nos Mme X. et Y. qui s’exclament en cœur : Oh ! La queue ! La queue ! La queue ! » en tapant des mains. Cà, çà n’a pas de prix.
Finalement nous resterons deux nuits. La première pour nous remettre de nos émotions. Et la seconde, pour avoir le privilège de se faire réveiller à l’aube par le souffle d’une baleine qui passait tout près.
Nous continuons notre route pour aller plus haut, sans savoir vraiment où aller. C’est aussi çà le roadtrip, juste rouler, laisser notre poney char tomber en amour avec l’asphalte. Des points de vue panoramiques, et la nature omniprésente qui s’offrent à nous. Entre rivières et falaises, fleuve à perte de vue, forêts de sapins et les fameuses baleines que l’on a pris l’habitude de croiser sur notre route. Enfin le long de la route plutôt, dans l’eau quoi on s’entend. Allez pas nous dire qu’on raconte des histoires !
C’est donc depuis Sept-Iles, tout là haut, far far away, que nous décidons de faire demi-tour. Et oui il n’y a qu’une route, la 138, qui borde les longues plages de sables fins des eaux du Fleuve Saint Laurent. Fini de monter, on redescend un bout, jusqu’à Godbout justement, où l’on a pris un traversier pendant 2h 30 et que nous sommes… tombés en panne… oui oui oui, et dans le bateau s’il vous plait ! Fallait que ça soit poney ! Pas d’inquiétudes les amis, petit soucis de batterie, rien de grave, on a juste plus d’essuie-glace.
Finalement ca y est, on y est, et Poney Char aussi, nous sommes en Gaspésie.
SI SI !
PS: Les photos sont à la fin de l’album Québec Road Trip (que voici)
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Ahahah!! Il est énorme cet article! J’ai déjà hâte d’attaquer la suite. Les photos sont superbes, le Canada c’est la version polaire de l’Australie! Vous faites rêver putain