Tout commence par une histoire de passeport…
11h30 rendez-vous à Lannemezan pour récupérer les papiers d’Oli, et en route mauvaise troupe !
Nous passons notre première nuit dans le pays Basque Espagnol près de Irun, au milieu des moutons et des chevaux, avec vue sur l’océan.
Certain d’entre vous connaissent déjà, c’est grâce à l’application « Park4Night » que nous trouvons nos coins dodo. C’est pratique la technologie !
Nous longeons très peu la côte pour nous diriger tout droit vers Porto. Un dernier au revoir à l’océan, et une journée de route plus tard, nous sommes au Portugal.
Nekka et Oli sont géniaux, ils dorment pendant la nuit et profitent de nouveaux paysages à leurs réveils.
Notre première nuit Portugaise se fera au bord du fleuve « Douro ». Celui-ci prenant sa source en Espagne pour se jeter dans l’océan à Porto, y reflète les vignobles cultivés en terrasse qui font les bons vins de Porto.
Nous sommes à Foz de Sabor, une petite bourgade où nous sommes les seuls touristes. Les habitants sont assis sur leur chaise devant leur maison et profitent du moment.
Nekka s’est fait un copain chien qui nous mène tout droit chez la propriétaire d’un bar. Nous y dégustons des poissons frits, péchés dans le Douro, seuls, assis sur une des quatre tables, guettés par la patronne qui ne parle que le portugais. On adore, Oli, lui est toujours aussi souriant, c’est son langage international.
Nous continuons notre route sinueuse de la vallée du Douro et ses sublimes paysages.
Ça tourne ça tourne, jusqu’à Pinhao, joli village touristique, isolé au milieu des collines au bord du fleuve. Et puis nous voici à Porto.
En bon touristes que nous sommes, nous avons flâné dans les quartiers de Riviera et Miragaia, qui font la carte postale de Porto. Nous avons pris la télécabine menant en haut du pont Luis 1er , signé Gustave Eiffel, à plus de 70m de haut. Traversé ses 300m. Pris le funiculaire pour se perdre dans de petites ruelles étroites en pavés. Dégusté la Francesinha, plat typique du pays, bien gras et consistant, une sorte de croque-monsieur à 5 étages, chargé de viande de toutes sortes et de fromage.
Le lendemain, nous nous sommes éloignés de la frénésie de la ville, dans le quartier de Foz do Douro. Parfait pour se retrouver au calme et se promener face à l’océan.
Nous continuons notre route vers le sud, on prends les mêmes et on recommence !
Aveiro, la ville des canaux, la petite Venise Portugaise comme dirait l’autre. Nous embarquons tout les 4 dans une gondole locale et c’est parti pour une petite visite guidée sur l’eau. Nekka n’est pas sereine, peut-être le mal de mer ! Oli lui, chante et sourit, c’est la belle vie ! On s’installe ensuite dans un petit troquet pour découvrir de nouvelles saveurs locales, bien entendu, se sera une bacalhau con nata (morue à la crème ou brandade de morue) et poulpe à la plancha pour les plus téméraires, nous nous sommes régalés !
Nous longeons la côte jusqu’à Figuera da Foz. Le temps se voile, le vent se lève, le soleil rougit, une tempête de sable ou un gros nuage de fumée ? On doute. Le ciel devient de plus en plus gris, noir. On aperçoit quelques brasiers, la nuit tombe avec les cendres et l’odeur du feu. On se réveille sous un épais nuage de fumée. L’odeur est toujours présente, l’ambiance est apocalyptico-dramatique.
On pensait aller dans le centre du pays, mais les feux y sont intenses et dangereux. On fuit vers le sud par la côte jusqu’à Nazaré.
Le destin a fait qu’il s’y préparait « the Big Wave Tour ». Une compétition internationale de surf. Les conditions sont bonnes, la côte Portugaise étant atteinte par la queue de l’ouragan Ophélia.
Depuis le fameux phare on voit les jet-skis embarquer les surfeurs sur les grosses vagues, mitraillés par les touristes et les photographes présents.
On continue notre route toujours plus au sud en direction du Maroc, tant que tout le monde roule, tout roule :p
A très bientôt,
La Poney Family
hey hey !!!
Zètes beau les copainggg et le soleil à l’air d’être au RDV, nice, nous il pleut en france ;-(
Trop bien la photo des 5 mois d’Oli ! il a déjà changé depuis la dernière fois c’est dingue.
Amusez-vous bien et continuez d’en prendre plein les mirettes.
carpe diem.